Malgré une dynamique positive depuis plusieurs saisons, l’existence du comité des fêtes était remise en cause
suite au souhait de Michel Rosset de laisser son siège de président. Déjà très investie dans cette association,
la famille Denquin n’envisageait pas ce scénario.

Le père, Christian, a donc choisi d’assumer le rôle de président. Tandis que sa fille, Jennifer, veillera sur
la comptabilité. Mais leur investissement ne s’arrête pas là puisque le compagnon de cette dernière,
Olivier Marchand, continuera à gérer la technique lors des manifestations tout comme la maman,
Muriel aidera à chaque fois. La section ne se limite pas à cette famille puisque le conseiller municipal,
Jacques Mazuel, a accepté d’en être le secrétaire et que d’autres habitants ont souhaité y être bénévoles.
De quoi mettre sur pied des manifestations très prochainement pour cette nouvelle équipe.

Le programme est déjà défini, allant de la journée pêche en ouverture, à deux repas festifs dans l’année
en passant par le feu de l’été et la foire à tout du mois de juillet. L’année se clôturera comme le veut la
tradition par un après-midi récréatif à destination des enfants pour Noël. Le travail ne va pas manquer.

Invitations papier, annonce dans la presse, une soirée régulièrement rappelée à chaque assemblée
générale ou lors des cérémonies de vœux des voisins, et même une page Facebook. Tous les moyens
ont été utilisés pour communiquer sur la cérémonie des vœux conjointe de la communauté de communes
et de la ville de Gisors. Et cela a fonctionné ! Jeudi soir, la salle des fêtes était archi-comble.

« Croyez-moi, c’est quelque chose ! »

Il n’y a pas eu d’annonces, comme il fallait s’y attendre. Candidats aux départementales (22 et 29 mars),
Alexandre Rassaert a rappelé la difficulté de tenir une telle cérémonie en pleine campagne. Il n’a pas pris
le risque de vanter le programme de son parti au cours de cette soirée. Alors de ces minutes au micro,
on retiendra surtout son émotion palpable, fait assez rare mais qu’il n’a pas essayé de cacher : «Être
aujourd’hui devant vous à l’occasion de ma première cérémonie de vœux, croyez-moi, c’est quelque chose!»

Dans son allocution, plus préparée, James Blouin, le président de la communauté de communes,
s’est livré à un autre exercice : vanter les mérites de ceux sans qui la communauté de communes n’aurait pas
le même visage depuis dix ans. «Cela n’a jamais été fait. Alors ce soir, j’ai voulu m’y prêter. Citez ceux et
celles qui travaillent pour vous, au quotidien.» Une mission à laquelle il s’est attaché durant tout le mois
des vœux, dans chaque village, rappelant ou plutôt faisant découvrir à de nombreuses personnes le
rôle de cette institution. Pas inutile après dix ans de travail. Car le grand public ne comprend pas toujours
quel est le rôle de cette instance pourtant si active dans le quotidien du canton.